Bonjour !
Hello, moi c'est Cindy (aka Cido).
Je suis une multicrafteuse qui s'intéresse et touche à tout ;-p
Mais ce que je fais le plus c'est tricoter et crocheter...
Cette page est là pour vous expliquer mon histoire et, à travers cela, ma façon de donner cours.
C'est un peu long, alors prenez votre boisson préférée et installez-vous confortablement ;-p
Mon histoire
Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé deux choses : essayer de comprendre comment fonctionnent les choses et bidouiller avec mes mains.
Enfant, j'avais deux grandes passions : l'astronomie et le dessin (et le bidouillage).
J'adorais faire des bricolages en tout genre avec des bouts de petits papiers, de ficelles, et autres petits trésors ramassé ça et là (des bidouilles quoi).
A l'occasion d'un anniversaire (je ne sais plus lequel), ma Tante Evelyne (aka Tata Ninine) m'a offert un kit de tricot pour enfant.
Elle m'a montré le B.A.-ba du tricot, je me souviens avoir trouver tout ça intéressant et puis... POUF, la boîte a disparu dans les limbes de mon fourbi de chambre (je vous assure, ma chambre était le cauchemar de ma mère) !
Bref, j'ai appris à tricoter enfant et j'ai tricoté de manière sporadique (une fois toutes les 36 lunes en moyenne) jusqu'en 2017. Je n'avais rien produit de véritablement "portable": quelques écharpes à trous non désirés, quelques mitaines esseulées, quelques tentatives infructueuses de pull ou gilet biscornus.
Je n'était donc pas une grande tricoteuse. D'ailleurs, je ne me sentais pas à l'aise en tricotant.
Pour me consoler de ces déboires tricotesque, à l'adolescence, je me suis mise au crochet (et c'est aussi ma super Tata Ninine qui m'a appris les bases). Et j'aime toujours autant en faire.
Jusqu'en 2017, où je suis "retombée" sur mes aiguilles pour ne plus jamais les quitter !
Ce qu'il s'est passé en 2017, c'est le visionnage d'un vidéo de Arne & Carlos sur la méthode de tricot "continentale". Ce fut : la R-É-V-É-L-A-T-I-O-N !
Heu, ben oui j'ai oublié de vous dire, je suis gauchère. Ma foi, c'est pas bien grave ça... Non, en effet.
Mais ma Tante étant droitière, tricotant à l'anglaise et uniquement avec des aiguilles droites ; m'a appris sa manière de faire. Et naïve et innocente que j'étais, je pensais que c'était l'unique manière.
Cette manière n'est en rien mauvaise ; elle ne me convenait tout simplement pas.
Et avant de savoir qu'il existait d'autres manières de tricoter, je n'avais pas idée que mon problème avec le tricot c'était juste ça !
Ha ! Combien j'ai pu me battre avec cette foutue aiguille qui ne voulait pas rester coincée sous mon aisselle ! Et le mouvement pour faire les mailles ne me paraissait ni naturel ni fluide... Je m’énervais au lieu de me détendre quand je tricotais...
La révélation vous disais-je, une autre manière de tricoter existe donc ?! Curieuse (je vous ai dit que j'aimais comprendre comment fonctionnent les choses), j'ai voulu essayer. ET BOUM ! Je n'ai plus jamais reposé mes aiguilles après cela.
Pensez bien, je ne me suis pas arrêtée en si bon chemin ! J'ai alors commencé mon voyage au pays du tricot en faisant énormément de recherche. La première a été sur les différentes méthodes de tricot (comment on tient son fil) et si vous ne le saviez pas, sachez qu'il en existe beaucoup !
Le début du voyage au pays du tricot
Forte de ces découvertes, j'ai continué mes recherches.
S'il existait plusieurs manière de tenir son fil et ses aiguilles, il devait aussi y avoir pleins de techniques tricot...
J'ai donc continué mon (ré)apprentissage par le biais de la technique.
Saviez-vous que l'on distingue deux types de tricoteur.se ? En anglais on les appellent les "process knitter" et les "object knitter". Soit les tricoteur.se de processus ou d'objet.
Sans grande surprise, j'appartiens à la première catégorie :')
Ce qui m'importe le plus c'est de comprendre ce que je fais et pour quoi je le fais.
Par exemple, comment fait-on des augmentations/diminutions ? Et comme il en existe pleins de différentes, pour quoi utiliser celle-ci ou celle-là ? Puis-je les intervertir ou pas ?
Pareil avec le type de fibres utilisé. Le coton, l'alpaga, la soie et la laine n'ont pas du tout le même comportement (le même tombé) ni les mêmes propriétés ! Pourquoi ? Comment ?
Je voulais comprendre, tout apprendre, tout essayer... Et ce qui est génial avec le tricot c'est que je n'aurai sans doute pas assez d'une vie que pour pouvoir le faire.
Ainsi l'important, selon moi, n'est pas tellement d'apprendre à tricoter un pull mais plutôt comment il est construit, quelles sont les techniques utilisées pour y parvenir et pourquoi ce choix-là ?
L'envie de transmettre ce que j'ai appris
C'est en discutant avec des tricopines des déboires et désillusions tricotesque que quelques unes m'ont demandé si je ne donnerais pas des cours.
Parmis elles se trouvaient Gaëlle et Kelly ; les deux supers nanas qui ont ouvert une boutique de laine d'exception à Bruxelles : Sip&Knit.
La boutique allait bientôt ouvrir et elle m'ont demandé si je ne voulais pas animer les cours techniques.
L'effet de surprise passé, j'ai dit oui :)
Un savoir n'est utile que s'il est transmis.
C'est plus sympa d'apprendre grâce à des personnes plutôt que seul (et à ses dépens).
Je n'avais jamais donné cours de quoi que ce soit et je n'avais pas idée par où commencer ni comment il fallait faire. J'ai donc, oui vous avez visé juste, fait des recherches.
J'ai alors très vite réalisé que ce que je voulais transmettre ne se présenterait pas comme on aurait l'habitude de la voir. J'avais cette sensation que les cours "classiques" de tricot revenait à donner un poisson. Moi, je voulais apprendre aux gens à pêcher.
Je ne me suis jamais satisfaite de réponse courte, rapide, ou toute faite (vous savez "parce que c'est comme ça qu'on fait." point.)
Il était impensable que je donne cours en ce sens. Non, je ne peux pas apprendre aux gens à faire (tout court). Je veux apprendre aux curieux.ses à comprendre pourquoi et comment on fait !
C'est ça que je veux transmettre à travers les cours techniques et ateliers que je propose.
Apprendre un tricoter un pull vous donnera bien un pull. Moi ce que je veux vous apprendre, c'est comment il est construit et ce que cela engendre. Quelles sont les techniques utilisées, pourquoi et s'il est possible de faire autrement ou pas.
C'est en sachant tout cela que vous allez savoir -à l'avance- si le pull que vous allez tricoter va vous aller ou non, si cela va fonctionner avec votre choix de laine ou non, bref vous dire si vous avez toutes les chances d'être satisfait.e de votre ouvrage et donc vous éviter les déboires... ;-)
J'ai rencontré un bon nombre de tricoteuses s'entêter à finir leur ouvrage tout en se plaignant qu'il y avait ceci ou cela qui n'allait pas. Sans comprendre où ce situait vraiment le problème et à coup d'idées fausses (j'irai même jusqu'à dire de légende urbaine) se fourvoyer complètement sur l'origine du soucis.
Résultat : des heures et des heures de tricot pour rien, pour un pull qui restera à garnir une armoire plutôt qu'orner fièrement la personne qui l'a créé. Parfois, le pull est malgré tout porté, histoire de se rasséréner "non je n'y ai pas passer des heures pour rien".
Je trouve cela dommage et triste...
Car il y a un moyen simple de prévenir ce genre de déboires : il suffit de faire quelques vérifications avant de commencer ! C'est tout.
Alors, oui, cela prend un peu de temps. Oui cela veut dire faire un échantillon.
Attendez, là, faut que je fasse une parenthèse importante ! Lisez bien ceci :
*****
L'ÉCHANTILLON EST VOTRE MEILLEUR AMI !
*****
Ne pas faire d'échantillon revient à vouloir conduire un camion en pensant que c'est tout à fait la même chose qu'une voiture (l'un et l'autre sont des véhicules, cqfd)...
NON vous ne perdez pas votre temps en tricotant un échantillon ! Vous en épargnerez (du temps) !
Je peux vous en parler longtemps de mon chouchou l'échantillon ; j'ai d'ailleurs une conférence dédiée au sujet :D Je vous invite à vous inscrire :D :D
Reprenons.
Donc, oui il faut faire un échantillon (là je vous regarde avec insistance et avec un sourire niais)... Et il faut aussi faire un peu de calcul. Ne parteeeez pas (ne vous fâchez pas non plus) !
On n'a pas dit qu'on allait faire des calculs savant à coup de formules scientifiques... Et puis, si moi qui suis dyscalculique j'y parviens sans craintes, je suis certaine que vous y arriverez aussi !
Enfin, un peu de connaissances techniques par dessus tout cela et je vous garanti que vous serez capable de savoir si vous avez toutes les chances de tricoter un pull réussi.
Je dis bien chance, le choix du mot n'est pas anodin, car le tricot c'est aussi de la pratique.
Par conséquent, vous allez forcément passer par le "c'est en forgeant que l'on devient forgeron". C'est en tricotant que vous deviendrez un.e tricoteur.se.
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